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LES COULISSES DU PROJET ICREATE #JOUR1

Retrouvez ici un suivi quotidien de l'aventure iCreate qui réunit autour de 4 porteurs de projet 111 étudiants issus de 3 écoles différentes. 

Médiacampus, Nantes, 9h.

C’est à Audencia SciencesCom que l’aventure iCreate débute ce vendredi 23 mars 2018. Pas moins d’une centaine d’étudiants finissent d’avaler leur café avant de se rassembler dans une grande salle de conférence. Certains, un peu perdus dans ce grand bâtiment, se demandent ce qu’ils font là. Le début de l’aventure…

 

Florence Touzé (Audencia SciencesCom) amorce la présentation du projet avant que les autres “coachs” ne se présentent. Les étudiants de chaque école sont ensuite appelés à se rassembler pour faire un point et se trouver un nom de groupe. Ils ne manquent pas d’inspiration : “Club Sandwich”, “Banana in Milkyway”, “Tartiflette” mettent en avant leur amour pour la gastronomie tandis que les groupes “Sheng”, “Veneris” ou “Petrichor” adoptent un patronyme plus mystérieux.

10H30 : des DÉBUTS SUR LES CHAPEAUX DE ROUES !

Le rendez-vous est ensuite donné dans la même salle de conférence pour le moment que tout le monde attend : la présentation des projets et la répartition des groupes. Beaucoup sont enthousiastes à l’idée de travailler avec le département de Loire Atlantique sur un mémorial de guerre virtuel, d’autres s’intéressent au projet de valorisation des oeuvres du Musée d’Arts de Nantes. Tout s’enchaîne relativement vite alors que chaque groupe doit profiter au maximum de la présence des porteurs de projets, qui ne seront présents que le temps de la matinée !

11h : Première prise de contact

Les étudiants répartis se réunissent avec les commanditaires qui leur apportent précisions et réponses à leurs questions. L’échange est dynamique au sein du groupe du Musée d’Arts de Nantes qui souhaite valoriser ses oeuvres auprès des enfants. “Amusez-les !”, déclare Audrey Busardo, la commanditrice. Le projet de Graine d’Europe concerne lui les citoyens européens de 15 à 25 ans et leurs députés. “Les jeunes que vous interrogez, ce sont des gens qui envoient leur vidéos  ?  Et pour les députés ?” L’échange est un peu moins fluide dans l’open space du Médiacampus qu’on appelle “La Ruche”. En effet, le porteur de projet de l’application Justori ne parle… qu’anglais ! Du côté du projet commandité par le département de Loire-Atlantique, le porteur n’a pas pu se libérer, ce qui n’empêche pas chaque groupe de commencer à échanger des idées. À 12h passées, tout le monde décide finalement d’aller manger. Les salles se vident, laissant les intervenants débriefer sur une matinée déjà bien remplie !

14h30 : Les choses sérieuses commencent !

Les groupes se réunissent pour une après-midi de brainstorming à l’issue de laquelle ils vont faire émerger des idées de projet ! Du côté de la team “9h10” on se questionne sur des technologies artistiques qui pourraient plaire aux enfants. Dans le groupe Sheng, on est plus terre-à-terre sur les technologies à utiliser. Chaque groupe réfléchit à sa façon, tout en restant ouvert aux propositions des autres. Pour Justine, étudiante en design, de l’équipe des “Caput Dragon”, “c’est la première fois que nous travaillons avec d’autres écoles, et c’est agréable, le dialogue passe bien […] nous avions déjà eu un travail autour des technologies et du code, mais nos capacités sur ce sujet étaient restreintes et le résultat n’était pas à la hauteur de nos attentes. Aujourd’hui nous pouvons travailler avec des étudiants experts dans ces domaines”. Dans le groupe “Chevalbleu”, on imagine des dispositifs qui pourraient retranscrire des émotions : “et si on faisait comme dans le film Vice Versa avec des bonhommes ?”.

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